A 3 mois des élections européennes, acteurs et commentateurs commencent à s’activer, en particulier cette semaine où l’on a pu découvrir les listes de candidats français quasi finalisées (cf. tableau Euractiv). Et comme je parlais la semaine passée des girouettes, en voici la couleur! Je déclare officiellement le bal des girouettes ouvert! 2009 sera un grand cru ou ne sera pas!
Au PS, dansent les girouettes
Incontestablement, la palme de la « girouettatitude » revient au PS. Entre coups bas et petits calculs entre amis… Je passerai les détails – je vous recommande la note d’Eurojunkie à ce sujet – pour m’attarder sur le seul cas Vincent Peillon, figure européenne emblématique, s’il en est.
Dimanche dernier, il déplorait sa mutation dans le sud-est imposée « contre [son] plein gré » (alors qu’il a fait toute sa carrière politique en Picardie). Le lendemain, le même Vincent: « Le Sud-Est est la seule région où je souhaitais et où j’ai accepté d’aller ». Un retournement de veste grand-guignolesque digne d’un Jacques Chirac!
Continuer la lecture de L'eurodéputé est une plante comme les autres

C’est un fait, la « webosphère » européenne est en train de se mettre à Twitter! Je ne serai d’ailleurs que le 3ème à le mentionner après les articles de
Régulièrement, je suis sollicité pour diffuser des informations européennes. Dernière en date, les Newropeans, premier « parti véritablement européen », qui m’invitent à relayer leur pétition « Pour que les élections européennes soient réellement européennes et démocratiques« . Au premier abord, je me suis dit « chouette, voyons un peu dans le détail, direction leur
L’échéance électorale européenne approche, et avec elle la question des futurs élus au Parlement européen, mais aussi des futurs nommés à la Commission (les membres et surtout son président). Une échéance qui pose également une question centrale : celle du renouvellement des générations. On le voit bien, ça ronronne beaucoup à Bruxelles, toujours les mêmes têtes (rarement les plus compétentes en la matière) et je ne parle pas que des élus français qui y trouvent un confort à peine inférieur au Sénat sans obligation d’avoir une carte Vermeil.
Noël approche, l’heure devrait être à la fraternité. Au lieu de cela, la politique française semble plutôt à couteaux tirés ces temps-ci. Oubliée la belle PFUE! L’heure est au jugement de la secrétaire d’Etat française aux droits de l’homme, Rama Yade. Son péché ? Elle est jeune, jolie, elle parle bien et tient son rang dans un domaine de toute façon acquis à la vision idéaliste d’un monde parfait. Mais elle a aussi et surtout refusé de mener la future campagne européenne de 2009 pour l’UMP et/ou la succession de Jean-Pierre Jouyet aux affaires européennes. Une hérésie pour certains membres de l’UMP…
Dans deux semaines, Paris cèdera son siège à Prague à la tête du Conseil de l’UE. L’occasion de faire un petit bilan des 6 derniers mois de Nicolas Sarkozy. Quelques amis m’avaient demandé en juin dernier ce que j’attendais de cette PFUE: « rien! » Avec mon complément de réponse: Sarkozy est gentil, mais m’agace chaque fois qu’il réaffirme le besoin de contrôler la BCE, chaque fois qu’il expose son arrogante omniscience franco-française. Surtout, Sarkozy me dérange dans son approche franco-allemande avec sa fâcheuse tendance à vouloir faire copain-copain bisou-bisou avec le voisin allemand, surtout après lui avoir balancé de
Bientôt 2009! Année électorale pour l’UE, ce qui signifie un nouveau Parlement, mais aussi une nouvelle Commission. Celle-ci, dirigée depuis 4 ans par Jose Manuel Barroso, semble avoir fait son temps. Noël approche et j’en vois déjà quelques-uns du Mouvement Européen qui savent ce qu’ils demanderont au père Noël: la tête de Barroso!
Le 1er janvier prochain, la France passera le relais à la République tchèque à la tête du Conseil de l’Union Européenne. Franchement, je n’attends pas grand chose de ce pays dont le Président Vaclav Klaus est à la pointe de l’euro-scepticisme. Comme toute présidence qui se respecte, l’emballage marketing est de mise: nouveau site web,