
C’était donc ça la recette miracle pour donner un visage à l’UE redonner un cachet européen au Conseil : une anglaise (Catherine Ashton) et un belge (Herman Van Rompuy), une parfaite inconnue et un premier ministre par intérim… Champagne ! Enfin, dans dix jours, nous saurons mettre un visage sur l’UE : un pour le Conseil + un pour la Commission + un pour le Parlement + un pour les Affaires étrangères sans oublier un dernier pour la présidence semestrielle tournante du Conseil qui – et non ! – ne disparaîtra pas comme on nous l’avait annoncé. Soit cinq visages pour le prix d’un ! Tel est le prix à payer pour réaliser la quadrature du cercle géopolitique européen. La nature humaine étant ce qu’elle est, il ne pourra en rester qu’un (si jamais il y en a un dans la liste…). L’avenir nous dira qui sera ce Highlander européen, qui gagnera LE numéro, celui qu’on appellera quand on voudra parler à « l’Europe ».
Dans deux semaines, Paris cèdera son siège à Prague à la tête du Conseil de l’UE. L’occasion de faire un petit bilan des 6 derniers mois de Nicolas Sarkozy. Quelques amis m’avaient demandé en juin dernier ce que j’attendais de cette PFUE: « rien! » Avec mon complément de réponse: Sarkozy est gentil, mais m’agace chaque fois qu’il réaffirme le besoin de contrôler la BCE, chaque fois qu’il expose son arrogante omniscience franco-française. Surtout, Sarkozy me dérange dans son approche franco-allemande avec sa fâcheuse tendance à vouloir faire copain-copain bisou-bisou avec le voisin allemand, surtout après lui avoir balancé de
Décidément, je ne comptais plus bloguer avant une éternité. Par manque de motivation, de temps et puis à cause de soucis techniques ces dernières semaines.