Qui se souvient de la pétition lancée il y a quelqes temps et soutenue par Margot Wallström qui réclamait le siège unique du Parlement Européen à Bruxelles? Cette pétition a d’ailleurs dépassé le million de signatures depuis fort longtemps, dans l’attente qu’un jour, ce seuil critique soit considéré par la Commission Européenne, comme c’était prévu dans le défunt Traité Constitutionnel Européen…
La résistance s’organise enfin! Nous avons désormais le site One-City.eu ainsi que son groupe Facebook pour relayer un message clair: Strasbourg est la ville où siège le Parlement Européen. C’est écrit noir sur blanc dans les traités, c’est aussi un fait historique que malheureusement beaucoup de citoyens tendent à oublier. Il serait temps de réutiliser ce bâtiment à plein temps, et non plus 4 jours par mois! Temps aussi d’arrêter le gaspillage de temps et d’argent des vas-et-viens de nos eurodéputés entre Strasbourg et Bruxelles. Sans parler du 3ème siège du Parlement Européen de Luxembourg, aussi inutile que moche et qu’il ferait bon raser!
Bref, voilà une belle initiative, malheureusement soutenue principalement par des Strasbourgeois et une seule eurodéputée, Brigitte Fouré, qui n’est autre que la remplaçante de Jean-Louis Bourlanges. Ca pèse bien peu dans la balance. Il serait bon que les médias européens relayent le sujet et que la défense de Strasbourg ne soit plus l’apanage de quelques eurofédéralistes Alsaciens ou Allemands. Car telle est la réalité des choses aujourd’hui.
Bonjour,
Dans la mesure ou les parlementaires européens travaillent aujourd’hui 27 jours par mois à Bruxelles et 3 jours par mois à Strasbourg, ne serait-il pas logique de mettre le parlement européen plutôt à Bruxelles en permanance, et utiliser Strasbourg par exemple pour l’ENA européen.?
Par ailleurs, je vous conseille un article très intéressant d’Olivier Ferrand, sur la présidence française dans l’UE
Etienne,
Peut-être habitez vous Paris? Peut-être souhaitez-vous aussi une Europe à la française, ultra-centralisée avec une prétendue élite de fonctionnaires qui finit souvent dans des sphères peu élitistes?
Pour info, l’ENA est déjà localisée à Strasbourg et a réorienté ses programmes depuis quelques années vers plus d’Europe. Pour info aussi, cette meme ENA ne fait guère rever que des « Français de l’intérieur ». Vu de Strasbourg, elle inspire surtout de l’indifférence. Vu d’autres coins d’Europe… c’est à peu près pareil.
Le Parlement à Strasbourg réduit l’influence des parlementaires envers le Conseil et la Commission. Si on est loin des autres institutions importantes, on perd du pouvoir envers ces institutions – et je préfère une Union plus centralisée mais avec plus de pouvoir parlementaire à une Union plus décentralisée avec la Commission et le Conseil encore plus puissants que maintenant.
En fait, toute l’Union serait prête à abandonner Strasbourg comme siège du Parlement – ce n’est que la France qui bloque ce changement…
Une information sans source ou justification n’est pas une information valable. La France n’est pas seule à bloquer ce changement.
De toute manière, ce débat n’a pas lieu d’être dès lors que seule une remise à plat des Institutions permettrait la renégociation des sièges. Et plus le temps passe, plus les Etats membres sont nombreux et ainsi plus les négociations seront âpres…
Débat sans fin…
Effectivement, le débat est « sans fin » ou plutôt stérile dans la mesure où Strasbourg est officiellement reconnue par les traités européens comme siège officiel du Parlement Européen. Cela n’empêche pas les discussions pour ou contre… Surtout contre en l’occurrence.
En reponse a Julien, j’ai un autre idee – toutes les institutions a Nice. Je suis sur que tous ceux qui souffrent habituellement la pluie et le froideur de Bruxelles seraient heureux et la participation de nos parlementaires augumenterait.
Beaucoup d’eau a coulé, mais je doute sincèrement que la position allemande ait changé à propos de Nice. Et c’est tant mieux! Il ne faudrait pas que les institutions ressemblent au Club Med… Elles comportent déjà bien assez de nantis moins passionnés par l’Europe que par les avantages liés à leur fonction. Si en plus on leur offre le soleil et le farniente azuréen, l’UE va à vau-l’eau!