Je m’étais juré de ne plus parler de cette débâcle du 29 mai 2005, mais l’occasion était immanquable de ne pas laisser une note à l’attention de « nonniens » prétendument européens.
A l’époque, certains politiques peu scrupuleux ont creusé profondément dans les sous-sols de la bêtise humaine pour affirmer des fantaisies telles que: la Constitution empêche le droit à l’avortement, enterre la Sécurité Sociale…
Aujourd’hui, toujours pas de plan B et les arguments du NON se délient un à un, noyés dans l’actualité. Dernier en date: Jean-Pierre Chevènement (MRC) annonçait en mai 2005 que « la Constitution étrangle le cinéma français et européen ». Même son de cloche au PC qui regrettait que le TCE ne mentionne pas l’exception culturelle française. Comme si la Constitution française le faisait!
L’UE est certes loin de la perfection et de l’efficience. Pourtant, la Commission a reconnu hier le droit et l’intérêt de subventionner le cinéma européen, admettant ainsi que la libre concurrence ne concerne pas un cinéma axé sur la création et la diffusion d’oeuvres de qualité. La France continuera donc à apporter une aide de 500 millons d’euros par an au cinéma français en attendant une refonte du système européen en 2007.
Pour plus d’informations sur le sujet, la Commission a mis en place une page sur ce « programme Media« .