Je me souviendrai encore longtemps de ce 14 juillet 2007. Dans la ville allemande la plus française, j’ai nommé Sarrebruck, on fête chaque année la fête nationale française! Je croyais qu’on me faisait une mauvaise blague au début et non… Cette nuit du vendredi 13 au 14 n’aura pas donné lieu à une série de meutres mais à des concerts de chansons françaises avec un feu d’artifice en clôture. Comme quoi à l’heure de l’Europe, quand on décolle le nez de son nombril et qu’on s’intéresse un peu à son voisin, on arrive à des résultats sympathiques. Quoi de mieux que cette ambiance franco-allemande où l’on se restaure local (=saucisse+bière) sur de la variété française! Manque de chance, c’était sans compter sur l’inoxydable disque d’Edith Piaf, classique parmi les classiques outre-Rhin pour donner une image sonore à la France. Ah la musique! Sur ce thème, les Français découvrent Tokyo Hotel… ce qui est toujours mieux que le cliché du bal musette. Les Allemands ont en revanche encore un peu de travail en la matière…
Ce que je retiendrai le plus cependant, ce sont les images du traditionnel défilé militaire à Paris le lendemain avec non pas un simple défilé de chars et de quelques Eurocorps égarés, comme d’habitude, mais quelques 27 bataillons venus de toute l’UE pour célébrer cette fête nationale, sous les yeux de notre Président Sarkozy Barroso! Une fois n’est pas coutume, ce 14 juillet m’a semblé festif. Daignons que ce ne soit qu’un début et que le 9 mai devienne tout aussi attractif.