Après 4 ans à ne penser qu’à ça pendant chaque rasage quotidien, Nicolas Sarkozy aura finalement atteint son objectif suprême: présider la France.
Hier soir, comme beaucoup de Français et de francophiles, j’ai suivi son discours étonnamment très axé sur la politique étrangère, notamment européenne. « Etonnamment » au vu de l’absence de tout sujet autre que franco-français durant sa campagne.
Où le nouveau Président s’est réaffirmé comme un Européen convaincu, à l’instar de son aîné, autre Européen flamboyant, j’ai nommé Jacques Chirac…
« Je veux lancer un appel à nos partenaires européens, auxquels notre destin est lié, pour leur dire que toute ma vie j’ai été européen, que je crois en la construction européenne et que ce soir la France est de retour en Europe. Mais je les conjure d’entendre la voix des peuples qui veulent être protégés. Je les conjure de ne pas rester sourds à la colère des peuples qui perçoivent l’Union européenne non comme une protection mais comme le cheval de Troie de toutes les menaces que portent en elles les transformations du monde.
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Depuis une quinzaine d’années, l’Europe a le dos large. Elle serait responsable de tous les maux, de tous nos problèmes quotidiens. Que de mensonges et de gâchis pour celle qui nous a tant apporté depuis 50 ans jour pour jour. La paix d’abord. Qui n’était pas du tout garantie à l’époque. Car la seule amitié franco-allemande aujourd’hui ne saura jamais effacer la barbarie et la connerie de deux guerres mondiales.