« Le monde a besoin d’Europe ». C’est peut-être le principal enseignement qu’on peut tirer du discours de François Bayrou qui était hier soir à Strasbourg dans le cadre de sa campagne électorale.
Certes, on est loin du faste socialo-gaulliste parisien, mais le dernier des Européens (français) a visé juste dans son discours qui aussi français ait-il été – FB a abordé des problèmes aussi graves que la dette croissante de l’Etat ou encore la paupérisation des universités françaises – a aussi été en grande partie européen.
C’est sûr, certains seront déçus de ne pas entendre parler « d’Europe des projets » (stériles) ou de « directoire européen » (tout aussi stérile). Quand Bayrou parle d’Europe, c’est pour en évoquer la partie claire – les pères fondateurs, les succès économiques, l’euro – mais aussi la partie obscure – l’Europe d’hier et des « malgré-nous », celle d’aujourd’hui et des technocrates qui concentrent toute leur attention à juger du diamètre parfait des oeufs, de la taille des frigos ou encore du poids de la Wurst.
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