/NB/ Par souci d’honnêteté intellectuelle, l’article ci-dessous a été revu le 29/04/2020 suite au visionnage des 10 épisodes.
Si je vous dis « Parlement », la série, ça vous parle ?
« Parlement » suit l’itinéraire d’un jeune assistant parlementaire français qui va découvrir les arcanes du pouvoir européen à Bruxelles.
Il faut dire qu’à Bruxelles, au sein de la tristement célèbre « bulle » européenne, beaucoup (en tout cas, surtout des Français, j’ai l’impression) espéraient la naissance d’un film ou d’une série sur la politique européenne. Probablement sous l’effet de séries type « House of cards » qui ont mis en appétit les « sérievores » eurocrates. Mais n’est pas David Fincher qui veut…
J-7 avant le référendum qui répondra enfin à l’éternelle question existentielle : le Royaume-Uni (RU) a-t-il sa place, oui ou non, dans l’Union Européenne ?
OUI, d’un point de vue 100% britannique. Pour ceux qui en doutent, il suffit d’écouter la raison dans le camp du « Remain » et de lire la pléthore d’articles sérieux qui exposent les risques économiques et politiques encourus par le RU en cas de sortie…
NON, d’un point de vue purement européen ! NON, encore plus si l’on est européen fédéraliste et convaincu, comme c’est mon cas.
Pour le bien de l’Europe, disons NON au maintien de l’Angleterre, au moins 7 fois ! Voici pourquoi.
« Vacances, j’oublie tout », pensais-je naïvement… C’était sans compter sur un réveil inattendu la semaine passée : la « manifestation sandwich« . Imaginez les stagiaires de Bruxelles, oui, ceux endimanchés des cabinets de consulting, des ONG & co, défilant dans le quartier européen pour dénoncer un traitement à peine suffisant pour se payer un sandwich par jour. Et oui, la galère de l’emploi n’épargne plus aucun jeune en Europe !
C’est à cet effet que le Conseil de l’UE, dans sa grande bonté, a proposé il y a quelques semaines un plan de 6 milliards d’euros pour l’emploi des jeunes, à dépenser exceptionnellement en 2014 et 2015. Car cette somme, non prévue au départ, est le fruit d’une vision européenne résolument généreuse et d’un redécoupage du non moins magnanime budget de 960 milliards (pour la période 2014-2020).
Une bonne nouvelle qui cache une petite révolution pour les 28 : dès l’an prochain, il sera enfin possible de réallouer des fonds d’un domaine vers un autre, et même de reporter l’argent non-dépensé d’une année sur l’autre. On se demande bien pourquoi les éminents membres du Conseil n’y ont pas songé plus tôt. Heureusement, le parlement européen, lui, y a pensé…
Qui dit sphère européenne dit Bruxelles. Tous les Bruxellois le savent, dans la capitale de l’Europe, on parle officiellement deux langues : le français et le néerlandais. Plus une qu’on oublie souvent: l’anglais. Pourquoi donc ? Tout simplement parce que le Bruxellois « moyen », à l’instar de l’Européen « moyen », ne parle pas ou peu l’anglais, et surtout parce qu’il ne traîne jamais dans le quartier « ghetto » européen, là où l’anglais est de mise, voire la seule langue admise dans certains bars de la place du Luxembourg…
Ainsi va la réalité euro-bruxelloise : pour réussir dans ce petit monde de pseudo-expatriés, mieux vaut parler l’anglais. Rien d’anormal a priori, l’anglais étant devenu la lingua franca. Là où le bât blesse est que cette langue est en passe de devenir la seule et unique langue pour qui veut travailler dans les affaires européennes !
Voilà, après trois années difficiles pour l’Union Européenne et l’Euro, et à un an des prochaines élections européennes qui annoncent de gros changements (notamment la nomination d’un(e) nouveau/elle président(e) de la Commission européenne), 2013 s’annonce tout de même comme une belle année de transition vers plus de fédéralisme avec, au bout du tunnel, un vrai ministre européen de l’économie et des finances et surtout un réel budget, synonyme d’investissements dans des secteurs d’avenir créateurs d’emplois dans toute l’Europe.
D’ici là, la Commission nous invite tous à célébrer l’année européenne des citoyens…
L’affaire est entendue, l’Union Européenne vient de recevoir à Oslo son prix Nobel de la paix, venant récompenser 60 ans de travail de pacification et de réunification après deux guerres fratricides. Qu’en retenir ? Que ce prix nous aura été décerné par un pays qui, par deux fois, a refusé de devenir membre de l’UE, et qui n’aura pourtant pas tari d’éloges sur notre modèle tout au long de son discours. Troublant paradoxe…
On ne s’attardera pas trop sur les discours des présidents du Conseil et de la Commission, Herman Van Rompuy et Jose Manuel Barroso, pleins de bons sentiments (l’Europe de la paix, c’est beau; il faut sauver le soldat Euro…), avec pour point d’orgue le joli « ich bin ein Europäer » de Herman, en écho au discours de JFK à Berlin.
Hélas, on aura attendu en vain le discours de Martin Schulz, le président du parlement européen, qui rappelons-le est la seule institution européenne réellement démocratique et surtout la seule à défendre encore une vision d’avenir européenne avec le budget nécessaire pour y parvenir.
Bref, ce Nobel fait du bien au moral, c’est certain. Mais voilà, nous sommes au coeur d’une double crise financière et de leadership européen – A quoi sert la Commission Barroso, hormis se coucher devant le Conseil européen ? A quoi sert le Conseil européen, hormis négocier un budget européen toujours plus au rabais, pour toujours moins de solidarité et de résultats ? On peut se satisfaire d’une fédération de nations unies européennes qui vivent en paix avec quelques règles économiques contraignantes, hélas en 2012, il en faudra plus pour sauver le projet européen. Médaille ou pas, pas de bras, pas de chocolat…
Je ne pensais pas que ce jour arriverait et pourtant nous y sommes : 6 ans après le lancement de ce blog, 1 an après mon premier tacle à l’encontre d’EPSO, j’ai enfin touché le Graal ! En un billet, vous avez exaucé mon voeu le plus cher, être enfin reconnu par l’élite des recruteurs européens. Mieux encore, vous avez même « liké » ma page Facebook !
Rien que pour ça, au nom de tous les euroblogueurs qui rêvent des mêmes égards, nous vous devons une reconnaissance éternelle ! Pour vous remercier de cette promotion inespérée, j’ai donc décidé de vous dédier ce droit de réponse…
Oyé oyé, gentes lectrices et lecteurs ! Après m’être lâché sur mes amis de la bulle européenne 2.0, me voilà qui cède à mon tour à la mode du #personalbranling avec l’ouverture d’une page Facebook officielle ! Où vous retrouverez bien évidemment les liens vers les billets du blog, mais aussi quelques bêtises et autres surprises inédites…
Bref, si tu aimes le mauvais esprit de ce blog, n’hésite pas à le « liker » par ici. Ca ne me rendra pas plus riche en fin de mois, mais ça fait toujours plaisir !
Exit 2011, une année riche en communication européenne 2.0 et en enseignements, avec du bon et du moins bon… Plus de trois ans après l’arrivée du web 2.0 au sein de la machine politico-médiatique européenne, c’est le moment de faire un premier bilan.
Entre réseaux sociaux avortés et opérations événementielles sabordées, voici une sélection totalement subjective des 10 plus beaux flops de 2008 à ce jour.
…de ma part et de celle du Danemark qui vient de prendre le relais de la Pologne à la tête du Conseil de l’Union Européenne. Nouvelle année oblige, je ne saurai vous priver de cette superbe vidéo de propagande européenne mâchée à la mode danoise !